Bien sûr nous savons que beaucoup de personnes portent le titre de chrétien, mais ne suivent pas Jésus. Pour eux, la motivation est purement sociale et culturelle. Quelles sont les croyances de ces personnes qui ne sont plus que chrétiens nominaux ? Quels sont les fondements de la vraie foi chrétienne ? Quelle est la base pour la personne qui est venue à une relation dynamique et intime avec Dieu ? Quel est l’ADN du chrétien ?
1 – Le chrétien reconnaît son état de pécheur.
La Bible dit que le cœur du problème est le problème de notre cœur. La racine du problème est notre mauvais cœur ; les mauvaises œuvres en découlent. Nous avons déjà vu ce qu’est le péché et ce que cela signifie d’être un pécheur. Nous ne devenons pas pécheurs parce que nous commettons le péché, mais nous commettons le péché parce que nous sommes des pécheurs. Ce ne sont pas nos mauvaises œuvres qui font de nous des pécheurs, mais nous faisons de mauvaises actions parce que le péché fait partie de notre nature humaine.
Les chrétiens sont ceux qui sont parvenus à réaliser cela. Il fut un temps où ils ne voulaient pas l’admettre. Il fut également un temps où cela ne les dérangeait pas. Maintenant, c’est devenue une préoccupation réelle. Si nous n’admettons pas que nous sommes tous pécheurs et coupables, si nous ne prenons pas le péché au sérieux, nous ne deviendrons jamais des chrétiens. Le réaliser est un premier pas. Nous ne prenons pas le péché au sérieux car nous ne prenons pas Dieu au sérieux. Nous le voyons comme un policier qu’il nous est possible de duper et de ce fait, nous imaginons que nous pouvons échapper à notre iniquité.
Prenons cet exemple : Un car est lancé à vive allure avec à son bord des passagers en route pour une excursion en bord de mer. Le conducteur bavarde avec ceux qui sont assis à l’avant. Il leur indique des sites intéressants. Un peu plus tard, les conducteurs de cars et de camions qui roulent en sens inverse commencent à faire des appels de phare. Le conducteur sait ce que cela signifie : un radar mobile n’est pas très loin ; alors, il ralentit. En effet, les passagers ne tardent pas à voir un policier au bord de la route avec un pistolet radar dans la main. Le car le dépasse sans problème. Et aussitôt, le chauffeur accélère en faisant des appels de phares aux autres automobilistes. Peu d’infractions seront verbalisées ce jour-là par les policiers. Les règles ont poliment été respectées pendant cette courte période, mais, en effet, le représentant de la loi a été méprisé.
Cependant, il existe une loi et un législateur qu’il n’est pas si facile de berner. La loi de Dieu peut être déjouée un millier de fois et nous pensons que nous pouvons impunément y échapper.
La Bible nous apprend que le péché est la violation de la loi de Dieu. Elle déclare : « Sachez que votre péché vous atteindra. » (La Bible, Nombres 32:23)
2 – Le chrétien sait qu’il ne peut rien faire pour résoudre le problème de son propre péché.
Agir de son mieux, faire de bonnes œuvres, etc., ne sont que les remèdes de la religion. Le chrétien les a probablement tous essayés à un moment ou un autre de son existence et les a jugés inutiles pour lutter contre sa nature pécheresse.
Il est vrai que les criminels peuvent se repentir et renoncer à leur ancienne vie. En d’autres termes, ils se repentent pour certains de leurs péchés, mais ils restent pécheurs. Au lieu d’être des pécheurs qui enfreignent la loi, ils deviennent des pécheurs respectueux de la loi. Leur nature demeure inchangée. Dans la première partie de la Bible (l’Ancien Testament), Dieu nous pose une question qui suscite la réflexion : « Un Éthiopien peut-il changer sa peau, et un léopard ses taches ? » (La Bible, Jérémie 13:23) La réponse est non ! Il en est de même pour l’homme qui cherche à changer sa nature pécheresse.
Aucun chrétien n’est parvenu à accepter cela rapidement et facilement. Cela va à l’encontre de l’orgueil humain, mais encore une fois c’est une étape essentielle pour devenir chrétien.
3 – Un chrétien croit qu’il n’y a qu’un seul remède au problème du péché.
C’est la réponse que Dieu nous a fournie. Un chrétien est un pécheur qui a été sauvé par la grâce de Dieu des conséquences et de la puissance du péché. Il n’y a pas d’autres chemins. Ce serait une aberration d’ignorer les conditions de Dieu.
Il y a sept ans, j’étais dans la salle d’embarquement d’un des aéroports de Londres. Assis non loin de moi (en partance pour l’Australie), une jeune femme semblait manifestement en détresse. Le personnel de la compagnie aérienne ne cessait d’aller et venir vers elle. Ils lui ont posé quelques questions qui ont augmenté son stress. Finalement, elle a été emmenée. Apparemment, elle avait un passeport valide, mais n’avait pas de visa d’entrée pour l’Australie. Elle savait pertinemment que le visa était essentiel, mais pour une raison inconnue, elle a choisi de l’ignorer. Le jour du décollage, elle n’a pas été autorisée à monter à bord. Il faut un visa pour entrer en Australie.
Dieu exige que le problème de notre péché soit résolu si nous voulons entrer au ciel. Cette condition, Dieu l’accomplit seulement en Jésus-Christ. Ignore cela, et comme cette jeune femme à l’aéroport de Londres, il n’y aura aucun espoir pour toi.
Lors d’une réunion de jeunes, les garçons ont abordé une discussion sérieuse sur la pire façon de mourir. Ils ont compilé une liste de décès les plus douloureux : être mangé par un crocodile, écrasé par un rouleau compresseur, brûlé vif… La liste était longue et horrible. Lorsque le pasteur est entré, ils lui ont demandé son avis. Il leur a répondu simplement : la pire façon est de mourir sans Christ !
Les chrétiens sont dispensés du jugement éternel de Dieu, car leur péché, qui mérite l’enfer, a été porté par leur Sauveur Jésus-Christ sur la croix du Calvaire, il est mort à leur place. Notre seul espoir réside dans ce verset : « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. » (Injil, Jean 3:16)
4 – Un chrétien a dit OUI à l’offre de l’Évangile
Dans le verset biblique que je viens de citer (Jean 3:16), Jésus a dit que si nous voulons éviter la colère de Dieu et obtenir la vie éternelle, nous devons croire en lui comme notre Sauveur. Croire signifie plus que reconnaître l’authenticité de certains faits. Cela signifie agir en harmonie avec ce en quoi nous croyons. Si nous croyons que nous sommes pécheurs, que laissés à nous-mêmes nous ne pouvons rien contre le péché, mais que Dieu a fait tout ce qui est nécessaire, nous agirons selon notre croyance, nous nous repentirons du péché et nous irons vers Jésus pour le pardon. Quand Dieu sauve un pécheur coupable, il pardonne tous ses péchés, passés, présents et futurs ; par-dessus tout, il l’adopte dans sa famille. Il le rend cohéritier avec Jésus-Christ de toutes les richesses du ciel. Il devient son Père céleste et grâce à cette adoption, le pécheur repenti peut l’appeler Père.
C’est un glorieux salut que nous avons en Jésus-Christ !