Avant de commencer à lire la Bible par moi-même, je ne lui accordais aucune fiabilité. On m’avait dit qu’elle avait été modifiée. C’est seulement lorsque je l’ai ouverte que sa vérité m’a été révélée. J’ai commencé par l’Évangile de Luc (qui est un rappel de la vie de Jésus). Il m’a parlé, ou plutôt Dieu m’a parlé au travers cet Évangile. C’est comme si Jésus lui-même marchait sur les pages et se présentait à moi.
Ce que les chrétiens croient à propos de la Bible peut être résumé ainsi :
« La Bible nous révèle la pensée de Dieu, elle nous montre la condition de l’homme, indique le chemin du salut, annonce la condamnation des pécheurs et la félicité des croyants. Ses doctrines sont saintes, ses préceptes sont contraignants, ses récits sont véridiques et ses décrets sont invariables. Lisez-la pour être sage, croyez-en les paroles pour être sauvé et pratiquez ce qu’elle enseigne pour être saint. Elle contient la lumière pour vous guider, les paroles pour nourrir votre âme et les encouragements pour vous réconforter. C’est la carte du voyageur, le compas du pilote, l’épée du soldat et la charte du christianisme. Là, le paradis est restauré, les cieux ouverts et les portes de l’enfer refermées. Christ en est le thème central, notre bien le but premier et la gloire de Dieu le but ultime. Lisez-la lentement, fréquemment, et dans une attitude de prière et d’humilité. C’est une mine de richesse, un paradis de gloire et une source de plaisir. Elle récompensera l’étude la plus attentive et condamnera tous ceux qui prendront à la légère son contenu sacré. C’est le Livre des livres : le livre de Dieu, la révélation de Dieu à l’homme. »
Texte anonyme, cité par stuart olyott dans un point de départ, Éditions repères, 1983, p. 23-24.
Mais tout cela est-il vrai ? Comment les chrétiens peuvent-ils être sûrs que ce livre n’est rien de moins que la Parole de Dieu révélée au monde ?
A. L’exactitude prophétique de la Bible
Des dizaines de fois dans la Bible nous lisons que Dieu parle pour révéler l’avenir. Ce ne sont pas des prédictions vagues comme celles qu’on peut lire dans l’horoscope ou bien celles des diseuses de bonne-aventure. Au contraire, elles sont très précises, détaillées et claires. (Entre parenthèses, ne t’es- tu jamais demandé pourquoi les diseurs de bonne aventure ne sont pas multimillionnaires ? Ils devraient pourtant être capables de prédire les chiffres de la loterie avec succès !). Les prophètes de la Bible ont prédit l’avenir d’individus, de villes et de nations. Il y a de nombreux exemples de ces prédictions mais pour les illustrer, examinons quelques prophéties (Il y a plus de 300 prophéties dont au moins 61 d’entre elles qui concernent Jésus seul).
L’ensemble de la Bible parle de Jésus. L’Ancien Testament prédit sa venue, sa vie, son œuvre, sa mort, sa résurrection et son influence durable. À maintes reprises, il y a des prophéties détaillées sur lui afin que personne n’ait d’excuse si quelqu’un venait à manquer sa venue. Le Nouveau Testament, (écrit lorsqu’il y avait des centaines de témoins encore vivants) le décrit lui, son œuvre, ses enseignements, et démontre comment cette unique vie a accompli toutes les prophéties contenues dans ce qui est vraiment le livre des Juifs, l’Ancien Testament.
Les Chrétiens ne pouvaient pas fausser ces prophéties parce qu’elles ont été écrites des siècles plus tôt et étaient contenues dans les Écritures détenues par les Juifs (La découverte des « Manuscrits de la Mer Morte », datant de 250 av. J.-C. (écrits contenant l’ancien Testament) prouve formellement que ces prophéties ont été écrites bien avant la venue de Jésus-Christ) . Les prophètes avaient annoncé ce qui arriverait au Messie, ce, bien avant que Jésus ne naisse et que la crucifixion ne soit appliquée comme peine de mort :
- Il serait trahi par un ami.
- Il serait vendu pour 30 pièces d’argent.
- Son dos serait battu jusqu’à ressembler à un champ labouré.
- On lui cracherait dessus.
- Il mourrait comme un homme pauvre mais serait enterré dans le tombeau d’un homme riche.
- Il serait crucifié entre deux brigands.
- L’exécution par la crucifixion a été mise en place aux alentours de 300 avant Jésus-Christ. Cependant, aux alentours de 500 av. J.-C., le prophète Zacharie et avant lui, le prophète Esaïe (700 av. J.-C.) et encore avant lui le roi David (1000 av. J.-C.), tous avaient décrit que Jésus mourrait par la crucifixion, qu’il aurait ses mains et ses pieds percés.
- Ses habits seraient partagés comme un butin.
- Les os de son corps seraient séparés mais aucun d’eux ne serait brisé.
- Même les paroles que les bourreaux de Jésus prononceraient avaient été prédites.
- Son corps ne se décomposerait pas.
- À travers sa mort le pardon serait possible. Il prierait pour ceux qui le persécutaient.
- Il ressusciterait d’entre les morts. (Voir le Psaume 22, Ésaïe 53, Zacharie 11-12, le Psaume 41 : 9, le Psaume 16 : 10 et Zacharie 11 : 12-13)
Maintenant, laissons les sceptiques expliquer comment quelqu’un a pu prédire ce qui se passait dans l’avenir, sans se tromper. S’ils sont honnêtes ils devraient expliquer toutes les prophéties de la Bible. Quand les gens commencent à lire la Bible, ils trouvent que Dieu parle avec autorité, les convainquant de son authenticité.
B. L’exactitude historique de la Bible
La Bible s’est montrée archéologiquement et historiquement très précise, souvent à la plus grande surprise de ceux qui pensaient initialement que la Bible ne pouvait être vraie. Le docteur Nelson Glueck, le fameux archéologue, a parlé de ce qu’il appelait « la mémoire historique presque incroyablement exacte de la Bible » 4.
William F. Albright reconnu mondialement comme l’un des plus grands archéologues a déclaré que « le scepticisme excessif démontré envers la Bible par d’importantes écoles historiques du 18ème et 19ème siècles, desquelles certains aspects apparaissent encore périodiquement, a été progressivement discrédité. Découvertes après découvertes ont établi l’exactitude d’innombrables détails et ont apporté une reconnaissance grandissante de la valeur de la Bible comme source historique ».
« Nous pouvons déclarer catégoriquement qu’aucune découverte archéologique n’a jamais controversé la référence Biblique. Des tonnes de trouvailles archéologiques ont eu lieu qui confirment en contours clairs ou en détails exacts les déclarations historiques de la Bible. »
dr. Nelson Glueck, (1900-1971) Archéologiste de renom, Auteur, “rivers in the Desert” (rivières dans le Désert), 1959, p:136
C. L’exactitude scientifique de la Bible
La Bible s’est prononcée sur des problèmes scientifiques des milliers d’années avant que les scientifiques n’aient « découverts » ce qui avait déjà été dit. Par exemple :
- Le livre le plus ancien de la Bible (Job) parle de la terre comme flottante dans l’espace des milliers d’années avant que la science moderne n’ait fait cette découverte.
« C’est lui (Dieu) qui étend le septentrion sur le vide, Il suspend la terre sur le néant. »(Job 26:7)
- Bien avant que Galilée ne parle de la terre comme étant un globe, et que d’autres ne parlent de la terre comme étant plate, la Bible parlait du « cercle de la terre » (Ésaïe 40:22).
- Des milliers d’années avant que la médecine ne découvre que le sang est la source de la vie et de la santé, la Bible l’enseignait déjà : « En effet, la vie d’un être est dans le sang »(Lévitique 17:11).
- Des siècles avant l’océanographie, la Bible attestait que le fond marin contient de profondes vallées et montagnes. Nous pouvons lire : « Le fond de la mer est apparu, les fondements du monde ont été découverts…» et Jonas a dit : « Je suis descendu jusqu’aux racines des montagnes (…) mais tu m’as fait monter vivant du gouffre, Éternel, mon Dieu ! » (2 Samuel 22:16 et Jonas 2:7)
- Bien avant qu’Ignaz Semmelweis (1818-1865) et Louis Pasteur (1822-1895) n’aient établi les théories des germes, la Bible a enseigné différentes règles d’hygiène. Par exemple : « lorsqu’il sera purifié de son écoulement, il (…) lavera ses vêtements, lavera son corps avec de l’eau vive et il sera pur. » (Lévitique 15:13)
D. L’unité incroyable de la Bible
La Bible est un assemblage de 66 livres qui sont séparés en 2 sections : l’Ancien Testament et le Nouveau Testament, liés ensemble pour ne constituer qu’un seul volume. L’Ancien Testament contient 39 livres écrits avant la naissance de Jésus tandis que le Nouveau Testament en contient 27, écrits après sa naissance. L’ensemble a été écrit sur une période de 1600 ans par environ 40 auteurs différents issus de milieux et de cultures multiples : égyptienne, hébraïque, babylonienne et romaine.
Certains de ces livres sont historiques, poétiques, ou prophétiques. Un certain nombre sont épistolaires et contiennent des lettres écrites à l’origine à des individus ou à des Églises. Cependant, il y a une cohérence et unité totale dans la pensée et le sujet du début à la fin. En effet, le premier et le dernier livre de la Bible, (la Genèse et l’Apocalypse), se raccordent tellement parfaitement, (relatant respectivement le « Paradis perdu » et le « Paradis regagné ») qu’ils parlent avec puissance de leur auteur divin (Comparer par exemple Genèse chapitre 1 à 3 et Apocalypse chapitres 21 et 22). Chaque auteur écrit à propos de l’humanité brisée à cause du péché, du remède de Dieu et du secours au travers de Jésus. Jésus apporte le pardon, et le Saint-Esprit apporte la nouvelle vie à ceux qui croient.
E. L’honnêteté absolue de la Bible
Quelqu’un a dit : « La Bible n’est pas un livre que l’homme pourrait écrire s’il le voudrait ou s’il le pouvait. » La Bible n’honore pas l’homme, mais Dieu. Les personnages de la Bible ont des pieds d’argile ; ils sont représentés avec tous leurs défauts. La sainteté et la fidélité de Dieu se reflètent sur le fond de leur nature pécheresse et leur infidélité.
Même les « héros de la foi » se voient énumérer leurs échecs, Noé, Moïse, David, Élisée, et Pierre inclus (Hébreux 11 ; Genèse 9 : 20 – 24 ; Nombres 20 : 7 – 12 ; 2 Samuel 11 ; 1 Rois 19 ; Matthieu 26 : 74). Ils montrent clairement que la Bible n’a pas été écrite d’une perspective humaine.
F. La préservation incroyable de la Bible
Aucun autre ancien livre n’a résisté à autant d’attaques que la Bible. Malgré les persécutions politiques et religieuses la Bible demeure aujourd’hui. L’empereur romain Dioclétien, suite à un édit datant de 303 apr. J.-C., croyait avoir détruit toutes les Bibles tant détestées. Il avait érigé une colonne sur les cendres des Bibles brûlées pour célébrer sa victoire. Vingt- cinq ans plus tard, le nouvel empereur, Constantin, a ordonné la production de 50 Bibles (écrites à la main) aux frais du gouvernement !
Durant la Révolution française au 18ème siècle, on considérait la Bible comme un instrument de l’oppression aristocratique, et l’on décourageait officiellement sa lecture ou même le fait d’en posséder une. On considérait que le Contrat social de Rousseau était une œuvre littéraire de bien plus grande importance pour le salut de la France.
Voltaire (1694-1778), philosophe athée, tournait la Bible en ridicule et prédisait que l’humanité, alors éclairée, arrêterait de la lire et que d’ici un siècle il ne resterait plus de Bibles sur la surface de la Terre. Cinquante ans après sa mort, la Société Biblique de Genève a utilisé sa presse à imprimer et sa maison pour produire des Bibles ! Trois cents ans après la mort de Voltaire la Bible est lue à l’échelle mondiale, elle est disponible en plus de 4000 langues, mais qui lit Voltaire ?
Quelle force a été déployée au travers de l’Histoire pour protéger la Bible de cette manière unique ?
G. Le message de la Bible, source de transformation
La Bible a beau être ignorée de beaucoup, son pouvoir opère sur ceux qui la lisent et la reçoivent.
Le docteur Donald Currie Caskie (1902-1983) était un pasteur au sein de l’Église d’Écosse. Il est mieux connu pour ses exploits en France pendant la Seconde Guerre Mondiale durant laquelle il a aidé environ 2000 marins des Alliés, des soldats et des pilotes, à s’échapper de la France occupée (principalement à travers l’Espagne).
Cela l’a ramené à être emprisonné dans sept prisons entre 1943 et 1944. L’une d’elles était la Villa Lynwood à Nice. En temps de paix, sur cette magnifique côte, la villa avait été la propriété d’une dame anglaise aisée. Lorsque Caskie était là en mai 1943, la villa avait été transformée en maison de torture entourée de fil de fer de barbelé. Des hommes lourdement armés gardaient chacune des entrées. De sa cellule, il avait pu entendre des cris qui étaient à glacer le sang d’un doux pasteur.
Le régime alimentaire était constitué de pain dur et d’eau. Il y avait des signatures gravées dans le plâtre du mur de sa cellule. Quelques-unes avaient été écrites par des hommes qu’il savait morts. Avec ses ongles longs et non coupés, il a gravé son nom et a ajouté des versets d’Esaïe :
« ainsi parle maintenant l’Éternel (…). Ne crains rien, car je te rachète. Je t’appelle par ton nom : tu es à moi ! si tu traverses les eaux, je serai avec toi ; et les fleuves, ils ne te submergeront point. si tu marches dans le feu, tu ne te brûleras pas, et la flamme ne t’embrasera pas. »
La Bible, Ésaïe 43:1-2
Il manquait d’ongles et de place sur le mur. Alors il a prié solennellement pour que le Saint-Esprit utilise ces mots pour toucher une âme fatiguée ayant besoin de la paix de Dieu.
Un français, le Capitaine Vallet avait pris la place de Caskie dans la même cellule. Effrayé par la torture, Vallet était sur le point de s’ouvrir les veines et de se suicider lorsque son regard a été attiré par les mots gravés dans le mur. La Parole de Dieu lui a parlé, a remis ses idées en place et l’a sauvé. Peu de temps après cet incident, Vallet et Caskie ont partagé une cellule de prison à San Remo en Italie. Le soldat a parlé à Caskie des mots qui l’avaient empêché de se suicider. « Je n’oublierai jamais ces mots » a-t-il dit. Pour le prouver, il les a récités de mémoire. Dieu avait répondu à la prière de Caskie.
Voilà l’influence de la Bible ! Le message de la Bible restaure des vies brisées par le péché.